Pour le simple plaisir de comprendre, quelques suggestions de lecture... | |
Liste des suggestions | |
Santé | Médecine publique, médecine privée - Un choix de société Gilles Bibeau 2011 → BANQ |
Indice de plaisir→ | |
Le livre → | « Un système d’administration des soins de santé avec une prédominance du privé était une réalité au Canada il y a deux générations. Des familles entières ont dû hypothéquer leur présent et leur avenir financier pour payer des soins de santé coûteux à l’un de leurs membres. Deux générations ont suffi à nous faire oublier les déboires et les souffrances de nos prédécesseurs. » « Comme nous l’avons mentionné précédemment, la détérioration des conditions de travail des infirmières et du personnel de santé a contribué à la multiplication des agences de placement. Ces entreprises privées sont en concurrence directe avec le réseau public pour recruter la main-d'œuvre. Ce qui est paradoxal, c’est qu’une fois recrutée, cette même main-d'œuvre est louée aux établissements publics à gros prix. Un cercle vicieux de dépendance envers ces agences est ainsi créé, alors même qu’elles deviennent l’une des causes de la pénurie actuelle. » « Pour plusieurs, la solidarité sociale se confond tantôt avec une mentalité compassionnelle de gauche aujourd’hui dépassée, tantôt avec le charity business, associé à un ensemble de gestes gratuits faits pour compenser les ratés de notre système économique et nourri de dons très médiatisés. » « Les sociétés occidentales ne sont pas plus pauvres qu’elles ne l’étaient il y a quelques décennies. Elles sont même globalement beaucoup plus riches qu’à l’époque où l’État-providence a mis en place des services publics de santé qui se voulaient accessibles à tous les citoyens. » |
L'auteur → | Gilles Bibeau, anthropologue spécialisé en études africaines et en anthropologie de la santé, professeur émérite au département d'anthropologie de l'Université de Montréal. Fernando Alvarez, pédiatre au CHU Sainte-Justine et professeur titulaire au Département de pédiatrie de l'Université de Montréal. |
Haut de page |