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Économie Le néolibre-échange. Hypercollusion business-politique
Jacques B. Gélinas 2015  → BANQ
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« Le libre-échange traditionnel régi par les accords du GATT – General Agreement on Tariffs and Trade –, portait essentiellement sur les tarifs douaniers et ne visait que les marchandises. Les produits agroalimentaires en étaient exclus, car on avait compris que les aliments, n’étant pas des marchandises comme les autres, ne pouvaient être soumis à la concurrence internationale. »

« La déréglementation, clé de voûte du néolibre-échange. exige des renoncements politiques considérables qui conduisent fatalement à une perte de souveraineté des États. Ainsi affranchi d’une grande partie des législations protectrices du bien commun, le marché capitaliste globalisé devient un mastodonte aveugle, sans garde-fous, capable de causer dans la société et dans l’environnement des dommages collatéraux de grande magnitude. »

« Ainsi donc, faire jouer la loi du plus fort ou du plus apte dans la gestion de l’activité économique – qui est une activité proprement sociale et humaine – c’est « porter atteinte à la partie la plus noble de notre nature ». Une société civilisée protège les plus faibles contre les ambitions des plus forts. Et cela s’applique également dans l’organisation de l’activité économique. En clair, l’État, en tant que garant du bien commun, a le devoir de protéger et d’encourager la petite et moyenne entreprise contre les plus gros capables de tout avaler. »

« Dans une de ses causeries radiophoniques hebdomadaires, l’ex-président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, a su résumer la relation dialectique qui doit exister entre gouvernants et gouvernés pour que soient sauvegardés la liberté et les intérêts du peuple : Le seul rempart contre les menaces pesant sur la liberté réside dans un gouvernement suffisamment fort pour protéger les intérêts du peuple, et dans un peuple suffisamment fort et informé pour maintenir son contrôle et sa souveraineté sur ce gouvernement. »


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Études en sociologie à l’Université du Chili, au temps d’Allende et en économie politique à la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO).
Professeur de sociologie du développement et responsable des études latino-américaines à l’Institut de coopération internationale (ICI) de l’Université d’Ottawa, dans la deuxième moitié de la décennie 1970.
Délégué général du Québec au Venezuela, de 1984 à 1986.
Directeur du bureau régional nord-américain du CIRECCA (Centre international de recherche et de coopération Caraïbe-Amérique latine), en 1987.
Cadre-conseil à la Direction de la Francophonie, côté Afrique francophone.
Cofondateur des Éditions Écosociété, en 1992-1993.


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