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Économie L’idéologie néolibérale : ses fondements, ses dégâts
Claude Simon 2017  → BANQ
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« La doctrine économique du libéralisme est dominée par cette prééminence de l’individu sur le collectif. »

« Là encore, Smith était beaucoup plus prudent et réaliste que ne le sont la plupart des tenants du libéralisme : Les ouvriers désirent gagner le plus possible ; les maîtres donner le moins qu’ils peuvent (...). Il n’est pas difficile de prévoir lequel des deux partis, dans toutes les circonstances ordinaires, doit avoir l’avantage dans le débat, et imposer forcément à l’autre toutes ses conditions. Les maîtres, étant en moindre nombre, peuvent se concerter plus aisément...  »

« Dit autrement, dans le libéralisme, l’économie est au service de l’homme, alors que dans le néolibéralisme, c’est l’homme qui devient au service de l’économie. »

« Certes, de nombreux pays, notamment d’Amérique du Sud, souvent sous la coupe de dictatures (Chili, Brésil...), avaient des déficits chroniques excessifs et des modèles économiques qui ne pouvaient être pérennes. Mais, par ce consensus de Washington , le nouveau modèle qui leur est imposé est, au-delà de son caractère néolibéral évident, parfaitement néocolonial. En effet, il ouvre directement la porte aux entreprises transnationales et conduit les pays à des développements économiques axés sur des exportations : arachide, huile de palme, bois, pétrole, autres matières premières... Ce modèle économique les rend totalement dépendants des marchés internationaux et des entreprises qui les maîtrisent, et exclut de très larges parties de leurs populations, qui n’ont plus d’option, ni de subsistance locale ni d’émigration vers d’autres pays. »


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Professeur émérite à l'ESCP Europe et chercheur associé à l'institut Veblen



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