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Société La protection sociale : un investissement pour notre avenir
Alain Villemeur 2012  → BANQ
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« Cette dimension économique n’avait pas échappé aux pères fondateurs des systèmes de santé dans les années 1950 à 1970. Ils les ont conçus comme une obligation sociale de la nation envers ses citoyens, mais aussi comme un facteur contribuant à la bonne marche de l’économie. ... L’amélioration de l’état de santé a bien un effet positif sur la productivité de l’économie, autrement dit sur la croissance du PIB par habitant. »

« La pollution nous paraît tout naturellement faire partie des candidats à la taxation pour la protection sociale. La pollution engendre des coûts importants pour le système de santé et génère des pertes de bien-être individuel et collectif. Autrement dit, elle induit des externalités négatives sur ce bien public qu’est notre environnement. La hausse de la taxation est de nature à faire évoluer les comportements des entreprises ou des ménages et devrait ainsi engendrer des « économies » dans les dépenses de protection sociale. »

« Le taux de taxation des revenus du capital est faible, de l’ordre de 15 % selon le Conseil des prélèvements obligatoires, alors que les revenus du travail le sont à plus de 40 %. Deux poids, deux mesures, selon que les revenus proviennent du travail ou du capital. Y a-t-il des raisons de fond à de telles différences ? On n’en trouve pas vraiment et de nombreux économistes de toute opinion préconisent l’égalité des taux. » 

« Mais il y a plus : la démonstration a été faite que les dépenses de santé sont un facteur de productivité, surtout si elles concernent les moins de 40 ans. La donne a donc changé : les dépenses de santé ne doivent plus être vues comme une dépense « improductive », mais comme un investissement susceptible de favoriser l’emploi et la productivité. »


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Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris en 1972;
Titulaire, cette même année, d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Physique des Solides de l’Université d’Orsay;
Ingénieur en génie atomique, diplômé de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires de Saclay (1973).
Docteur en économie depuis 2002.
Ingénieur et Essayiste, directeur scientifique de la Chaire universitaire « Transitions démographiques, transitions économiques »
Professeur associé à l'Université Paris Dauphine



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