« Par ailleurs, les explications de Serge Dassault sur les raisons qui l'ont conduit à racheter Le Figaro (un journal, avait-il confié, “ permet de faire passer un certain nombre d'idées saines ” n'ont pas beaucoup rassuré la rédaction de ce quotidien. »

« Au Venezuela, en Équateur, en Bolivie, en Argentine et dans d'autres États où l'opposition conservatrice a été battue lors d'élections démocratiques, les principaux groupes de presse, de radio et de télévision ont déclenché une véritable guerre médiatique contre la légitimité des nouveaux présidents, respectivement Hugo Chavez, Rafael Correa, Evo Morales, Cristina Fernandez. »

« Les grands médias privilégient leurs intérêts particuliers au détriment de l'intérêt public. Ils confondent liberté d'expression et liberté d'entreprise, et considèrent celle-ci comme la « première des libertés ». C'est un abus. La liberté d'entreprise ne peut, en aucun cas, prévaloir sur le droit des citoyens à une information rigoureuse et vérifiée, ni servir de prétexte à la diffusion de fausses nouvelles, de diffamations ou de campagnes de manipulation de masse. »

Ancien directeur du mensuel Le Monde diplomatique, il est actuellement directeur de l'édition espagnole du Monde diplomatique et président de l'Association Mémoire des luttes. Il est également éditorialiste de politique internationale à l'agence Kyodo News (Tokyo), à l'agence Inter Press Service (IPS), à Radio Nederland (Amsterdam), au quotidien Eleftherotypía (Athènes) et au journal d'information numérique Hintergrund en Allemagne. Auteur des livres L’explosion du journalisme, des médias de masse à la masse des médias, Gallimard, 2011, 163 pages et Hugo Chavez, Ma première vie , Conversations avec Ignacio Ramonet, Galilée, 2015, 720 pages