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Société Disparaître ? Afflux migratoires et avenir du Québec
Jacques Houle 2019
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« La cause de ce suicide collectif : un taux d’immigration parmi les plus élevés au monde, le double de celui des États-Unis. Alors que de 1976 à 1999 le Québec accueillait en moyenne 30000 immigrants, dès le retour au pouvoir des libéraux, en 2003, les seuils d’immigration ont été augmentés, pour atteindre une moyenne d’environ 50000 nouveaux arrivants par année. »

« Le Canada est l’un des pays développés comptant la plus forte proportion de personnes nées à l’étranger. En 2011, cette proportion atteignait plus d’une personne sur cinq (20,9 %). C’est une proportion plus élevée qu’aux États-Unis (13 %), qu’au Royaume-Uni (11,7 %) et que dans la plupart des pays membres de l’OCDE. »

« Huntington se penche également sur la question de la dispersion comme facteur ayant contribué à l’intégration des immigrants. Il rappelle que les Américains ont su éviter que les immigrants se concentrent majoritairement dans une seule ville ou dans une seule région. Ce qui évidemment est radicalement différent de la situation québécoise où neuf immigrants sur dix se concentrent dans la région de Montréal. L’île de Montréal, à elle seule, reçoit 70 % de tous les immigrants qui s’installent au Québec. »

« Par exemple, dans le secteur de la santé, les cadres supérieurs se plaignent des difficultés considérables à recruter du personnel compétent sans pourtant préciser que, à l’origine de la difficulté, il y a les conditions de travail proposées.  Plus précisément, en 2016-2017, 58,4 % des effectifs infirmiers travaillent à temps complet, 33,3 % à temps partiel et 8,3 % sur une base occasionnelle. […] Face à ces statistiques, force est de constater que la pénurie de main-d’œuvre infirmière n’est pas réelle. Elle est plutôt structurelle, portée par des politiques néolibérales ; lorsque les employeurs du réseau de la santé allèguent la pénurie, ils invoquent leur propre turpitude puisque les postes à temps partiel prolifèrent au détriment des postes à temps complet. »

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Conseiller et cadre à Emploi et Immigration Canada pendant plus de vingt ans, puis directeur général d’une fondation en environnement, Jacques Houle est actuellement conférencier en histoire à l’Université du troisième âge de l’université de Sherbrooke.



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