« Si je reproduis ces extraits, c’est pour rappeler qu’au Venezuela le problème de la violence, de l’insécurité et de la criminalité n’est pas nouveau. Et pour relativiser le procès permanent que, sur ce point, la presse dominante fait aux gouvernements bolivariens. »

« Citant précisément de Gaulle, il m’a expliqué : « Être patriote, c’est aimer sa patrie. Être nationaliste, c’est détester celle des autres » »

« Il y avait de la violence, sans aucun doute. Car, en général, là où il y a de la misère et de la pauvreté et où il n’existe aucun espoir, on trouve la violence. La criminalité augmente quand le recours à la violence apparaît comme la seule voie pour résoudre la question des besoins vitaux... n’oublions pas que la pire des violences est la pauvreté imposée aux gens... »

« C’est une constante en Amérique latine ; les soldats boliviens sont les Indiens bolivariens, les enfants du peuple, les plus humbles. De même au Venezuela : la classe dominante contrôle le pouvoir et utilise les forces armées pour préserver ses intérêts de classe.
À l’encontre des intérêts des classes populaires. Exact. La classe riche se sert des pauvres pour freiner les pauvres eux-mêmes. »

Ancien directeur du mensuel Le Monde diplomatique, il est actuellement directeur de l'édition espagnole du Monde diplomatique, éditorialiste de politique internationale à l'agence Kyodo News (Tokyo), à l'agence Inter Press Service (IPS), à Radio Nederland (Amsterdam), au quotidien Eleftherotypía (Athènes).