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Santé Le capitalisme, c'est mauvais pour la santé - Une histoire critique des CLSC et du système sociosanitaire québécois
Anne Plourde 2021  → BANQ
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« Quant aux médicaments, alors qu’ils représentaient moins de 6 % du total des dépenses de santé (publiques et privées) au début des années 1980, ils comptaient en 2015 pour environ 20 % de ces dépenses. Enfin, malgré la diminution marquée du poids des hôpitaux dans les dépenses du MSSS (qui s’explique en bonne partie par le virage ambulatoire des années 1990), ces établissements continuent de représenter le principal poste de dépenses du ministère, occupant plus de 25 % de son budget. » p. 44

« Les commissaires sont aussi fortement critiques du mode de rémunération à l’acte, qu’ils jugent incompatible avec la conception globale, sociale et préventive de la médecine et de la santé promue par la commission. Ce mode de rémunération est «contraire aux objectifs de la politique de la santé» défendue dans le rapport parce qu’il incite à pratiquer une médecine individualiste, curative et spécialisée, axée sur le volume des soins (et sur les soins «les plus complexes et les plus payants »). » p. 76

« Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que des actions collectives visant la prévention des maladies par l’amélioration des conditions de vie et de travail nuisent aux intérêts immédiats des capitalistes. » p. 112

« Le capitalisme, c’est mauvais pour la santé. Heureusement, le capitalisme n’est pas le seul monde possible, même si l’idéologie toxique qu’il sécrète tente de nous le faire croire. Ce système social brutal et morbide, basé sur l’exploitation et la domination, n’a pas toujours existé; c’est un phénomène historique, transitoire, qui a eu un début et qui aura une fin. Avec la crise climatique qu’il a générée, il menace plus que jamais la santé et la vie humaines. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a fait son temps. » p. 198


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Doctorat en science politique de l’Université du Québec à Montréal, Anne Plourde est chercheuse postdoctorale à l’Université York et à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS)



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