La vaste majorité des journalistes font de leur mieux pour rendre compte honnêtement des événements. Mais ils sont englués dans un système qui tolère, voire cultive et met en vedette l’information fausse, le spectacle ou le commentaire, déplore l’auteur. Michel Lemay relève de nombreux cas de dérapages ou d’entorses à la vérité, tant dans la presse nationale que dans la presse étrangère. Sa réflexion s’appuie sur une recherche rigoureuse, entreprise il y a plus de dix ans. On ne voit plus les médias du même œil après avoir lu Vortex…

« Capitalisme oblige, ces journaux vont vite s’arracher les lecteurs. L’étalon devient le tirage. Ce qui compte alors pour eux, c’est ce qui est nouveau, les bonnes histoires, celles qui font vendre. Pour élargir les audiences, on simplifie le langage et on capitalise sur les images... Fleurit bientôt une presse résolument populaire qui a découvert tous les bienfaits commerciaux du scandale, réel ou inventé, et du fait divers, si possible sanglant. »

Professionnel de la communication depuis plus de 25 ans, Michel Lemay a été vice-président, Affaires publiques et communication de Transat, a travaillé à la Bourse de Montréal comme directeur des communications, de même qu'au Palais des congrès de Montréal.