« Pourtant, plus la recherche progresse, plus on se rend compte que nous avons tendance à surévaluer l’influence des conditions extérieures sur le sentiment que nous avons d’être heureux. »

« Une autre étude, menée aux États-Unis, a révélé que les personnes ayant gagné d’importantes sommes d’argent à la loterie reviennent à leur niveau de satisfaction habituel à peine une année après l’heureux événement. Et des cadres de haut niveau ayant bénéficié d’une importante promotion professionnelle retrouvent leur état d’esprit coutumier moins d’un an après la bouffée de satisfaction provoquée par l’accession à leurs nouvelles fonctions. [...] Notre capacité à nous adapter aux événements de notre vie fait partie de nos stratégies de survie. Si la détresse éprouvée à l’annonce d’une maladie grave ne s’estompait pas avec le temps, on ne pourrait pas trouver l’énergie pour se soigner. Et si la joie ressentie après avoir décroché un emploi intéressant ne cessait jamais, nous aurions du mal à faire face à certaines exigences de la réalité. »

« Enfin, il apparaît que les médias ont un impact important et généralement négatif sur le développement de l’optimisme. Une analyse des programmes de grandes chaînes de télévision américaines a révélé que, pendant plus de 70 % du temps, les émissions diffusent des informations anxiogènes responsables d’un sentiment d’impuissance et d’insécurité qui favorise le développement d’un style explicatif pessimiste. »

Docteur en Médecine, diplômé de l’Université de Louvain en Belgique. Formé à la chirurgie générale et gynécologique aux Cliniques Universitaires Saint Luc à Bruxelles (Université de Louvain).Formé à la chirurgie urologique aux Cliniques Universitaires Saint Luc à Bruxelles, à l’Hôpital Saint Louis à Paris, au Centre Hospitalier Universitaire Purpan à Toulouse et à la Mayo Clinic à Rochester, Minnesota, aux Etats-Unis. Diplômé en Chirurgie Urologique, Faculté de Médecine de l’Université de Louvain.Diplômé en Andrologie, Faculté de Médecine Saint Antoine à Paris.